Héritage des années soixante, le Berlaymont, enclavé dans une zone en contrebas sur trois côtés, repose au sein d'un tissu urbain hétéroclite d'échelles variables.
Imposé dans un écrin trop étroit, il étouffe les espaces publics restreints qui l'entourent.
Le périmètre du site forme, malgré les éléments satellites du socle, une barrière qui a privé les rues avoisinantes d'une réelle identité urbaine et des accès souhaitables aux transports publics.
Les exigences grandissantes de la sécurité ont envahi le hall d'entrée devenu peu digne de la fonction qu'il représente.
La tour domine des espaces mal définis et des volumes stériles où les conflits de circulation et les espaces venteux et arides sont peu propices aux piétons. Les dénivellations limitent l'accès aux personnes à mobilité réduite.
Si la forme est devenue symbole de l'Europe, la façade est vieillie et projette une image sombre et sans unité.